Présentation de l'événement

L’approche en coût global n’est pas un sujet nouveau. Voilà plusieurs dizaines d’années qu’elle a émergé. Une norme ISO existe même depuis 2009.

Selon les chiffres issus de l’étude « Ouvrages publics et Coût global » réalisée par la mission interministérielle de qualité des constructions publiques (MIQCP) en janvier 2006, pour certains bâtiments, le coût d’investissement d’une opération ne représente que 25 % du coût total, la différence (75 %) survenant au cours de la vie du bâtiment : coûts d’exploitation, de maintenance, effets indirects (impacts sur les coûts de déplacement des locataires, sur leur quittance, sur l’environnement,…) et effets organisationnels (temps passé par le personnel de l’organisme)…

Et pourtant, très rares sont les organismes à avoir entrepris des démarches en coût global. Une des raisons principales réside dans la complexité de la mise en œuvre d’une approche « puriste », visant à donner une valeur et un coût/ prix à tous les effets.

Aujourd’hui, le contexte évolue : l’approche environnementale prend de l’importance, le niveau des charges des locataires devient une préoccupation majeure, l’analyse en cycle de vie se généralise, le bilan carbone est prévu dans la future réglementation thermique 2020 en déclinaison d’une directive européenne de 2010, un label BBCA (Bâtiment Bas Carbone) a vu le jour…

L’approche en coût global mérite donc d’être dépoussiérée : au-delà d’une approche technique, elle est l’occasion de mener une démarche globale d’entreprise permettant d’optimiser les investissements, maîtriser les charges, les coûts d’organisation, et d’optimiser la mise de fonds propres entre des dépenses immédiates et des dépenses ou économies futures.

La rencontre sera l’occasion de présenter les grands enjeux d’une approche en coût global, les avantages, risques et conditions de réussite, au travers de témoignages d’experts et d’organismes ayant choisi d’en faire un axe stratégique de leur projet d’entreprise.