Le bâti concentre une large partie de l’attention des organismes de logement social.

Pour autant, ces derniers se trouvent aussi être gestionnaires d’espaces verts et d’espaces extérieurs. Il est indéniable que leur gestion représente un coût. Leur présence peut aussi être un élément différenciant de qualité d’usage et d’attractivité pour la résidence.
Des retours d’expérience viennent alimenter la réflexion relative à l’optimisation des coûts de gestion tout en mettant en avant des pratiques qui amènent une réelle valeur d’usage. Ainsi, les usagers et locataires s’approprient de plus en plus ces espaces au travers d’initiatives telles que des jardins partagés. Certains organismes mettent à disposition ces terres pour expérimenter des processus d’agriculture urbaine. Des ruches s’installent sur les toits. Des champignons sont cultivés dans des parkings en sous-sol ayant trouvé un nouvel usage. Les noues font partie intégrante de l’aménagement des abords des résidences.
Au-delà de la gestion, certains organismes engagent des démarches stratégiques, en amont des projets d’aménagement d’espaces extérieurs, afin d’en anticiper les impacts sur les usages et sur les conditions de gestion.

Ces nouvelles postures relatives à la réappropriation des espaces verts par les organismes et leur exploitation seront le sujet de l’atelier. Cet atelier sera l’occasion de retours d’expériences de la part d’organismes ayant mené des démarches pilotes en la matière telle que la formalisation d’un plan stratégique d’intervention sur les espaces verts par exemple.