Rencontre
26 mars 2015
Evaluer la production actuelle pour construire et requalifier demain
Novotel Paris-Bercy – Paris

Présentation de l'événement

Le logement social doit répondre à des enjeux de qualité et de pérennité tout en restant accessible aux ménages les moins aisés. Mais quelle qualité vise-t-on ? S’agit-il d’un logement bien situé, d’un logement aux performances élevées, d’un logement de belle surface avec des fonctionnalités avérées ? C’est bien sûr de tout cela dont il s’agit, … mais pour quels ménages et à quel prix (loyer + charges) ? Et comment y parvenir dans un contexte de transition énergétique ?

En effet, dans le contexte souhaité de simplification des normes et des labels, il semble essentiel de mettre en œuvre des processus vertueux, fixant les objectifs, élaborant les critères d’analyse, passant par l’expérimentation, la mesure et l’évaluation, vérifiant de manière lisible la congruence entre les objectifs et les résultats.

Sur quels critères d’évaluation peut-on analyser la production neuve et la requalification actuelle pour orienter celle de demain, ou, en d’autres termes, quelles sont les clés ou les pistes d’actions pour engager des opérations qui, au-delà de la maîtrise des consommations, garantissent la maîtrise des charges et le pouvoir d’achat tout en offrant une réelle qualité d’usage ? Quelles seraient les pistes qui permettraient de faire « bouger les lignes » ? Pour répondre à ces questions, deux volets seront particulièrement abordés au cours de la rencontre :

 

  • Les logements performants. Depuis quelques années un certain nombre d’opérations BePos ou PassivHaus sont sorties de terre. Certaines d’entre elles ont été appareillées pour mesurer les consommations réelles. Un retour sur ces opérations permettra de tirer des enseignements pour les nouveaux programmes.
  • Le logement abordable et accessible. La prise en compte des contraintes économiques des locataires conduit à s’interroger sur le coût du logement : faut-il créer des logements à bas coût ? Le cas échéant, quelles axes d’économies retenir, quelles conséquences en matière de qualité d’usage et de gestion ?